• Aéronefs sous-aériens


    L'aéroport des rêves, l'archéologie de l'aéroport dérêve...
    Les mots tombent des fous,
    Ils bafouillent une alarme,
    Une résonance de vécu des arbitres de la destinée, de la destination.
    En orgasme,
    Mon corps s'ouvre
    Comme le sol s'ouvre
    Sous nos pas, en fleur du matin, matin en lumière, humidifiées de nuit...

    Puis l'ADN se gonfla d'étoiles homosexuelles,
    La loi dans un revolver d'océan,
    Pour que Dieu se shoote la gueule,
    perclus de solitude, de cris bicéphales, tentaculaires,
    foudroyés à l'oxygène dans la prison d'un hymen décoloré, sphyngien.

    Dieu était amoureux d'un enfant arbitraire,
    en souffrance de faim dans un tas d'ordures et de poussières,
    bouffé à la colle et à la HAINE !
    Tabassé au viol et à la géopolitique...

    L'amour n'a jamais connu de lois,
    La fixité des mots en veines suantes ne fait que servir la politique.
    C'est un cadavre d'encre qui vous l'inocule dans les yeux,
    avec ferveur et sans douleur,
    Seuls des mots, seuls comme Dieu,
    Souples comme une conviction politique,
    Un désert dans une ambulance en fusée de sang partant vers des programmes propulseurs en jambes de volcans,
    Brutalisé au confins de la cruauté humaine,
    des chiens éventrés fouettés avec leurs tripes !
    Pour la mort d'une idée, d'une vague idée de la constance,
    Le discours en rigole tout seul, dans un coin qui tremble, vert, interlope.

    La médiocrité, le crime, le désespoir sont des yeux plantés sur la gueule à pustules de l'Unique,
    C'est rien mon coeur, il bat des anges dans le sortilège de la rémission.
    C'est rien mon amour, c'est rien, il pleut des tortures qui n'existent plus,
    C'est rien, pardon, pardon...

    Un ADN en étoiles féconde les infinités, un ADN d'étoiles, beau comme une cathédrale toute en cierges,
    un chant implorant de ses mille bras de feu à la gloire de la seconde pleine des milliards de nos instants,
    la seule seconde folle comme un précipice pour l'Eternité, pour Nous, TOUTES nos vies, les vaincus les vainqueurs,
    les monstrueux incultes de la nécessité des lignes de vie de l'amour à tisser entre les actes bourdonnants, infatigables, dans une seconde, une seconde, pleine comme l'oeil doré, mordoré, métallique, superbe, d'un crapaud cosmique, mauve obscur, constellé... dans les marécages de la création sans but, sans outils, sans argent, avec outils, dégueulant hurlante de pognon,

    OÙ EST LA TRANSCENDANCE BORDEL !








  • Commentaires

    1
    Jeudi 3 Mai 2007 à 17:44
    Parce que je trouve qu'il va bien là !
    Estafilade On a empilé les rêves Comme dess oeufs carrés Ils ont des coquilles vertes Dans les nuits dés-étoilées. Il pleut du soleil bleu. Face au mur Tombent des ombres Frêles craquelures Du passé. Les dentelles moribondes N’ont déjà plus de tiroir Pour leurs amours vagabondes Elles pourrissent en mémoire. S’effondre l’horizon. Face contre terre S’ouvrent des tombes Pour les silences des mystères Egarés. Et l’on parle aux chiens Ils répondent en anglais En gestes éoliens L’homme demeure muet. Ô fantômes du passé, Laissez dormir les souvenirs Aux franges de la réalité Laissez les libres de mourir Ou de respirer.
    2
    Jeudi 3 Mai 2007 à 18:04
    Parce que je trouve qu\'il va bien l�  !
    Zut je n'ai pas réussi à enregistrer les retours Bon tu peux le retrouver sur Bleu-Origine
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